Le secteur équestre en France compte environ un million d'équidés et plus de 140 000 emplois, dont 66 000 en activité principale. Il propose diverses carrières possibles avec les chevaux, allant de l'élevage à la compétition en passant par les soins. Découvrir ces métiers passionnants est essentiel pour tous les amoureux du monde équin.

Introduction aux métiers avec les chevaux

les métiers avec les chevaux

Le monde équestre offre une grande variété de métiers passionnants pour ceux qui aiment les chevaux. Que vous soyez attiré par l'élevage, le dressage, les soins ou les compétitions, il existe de nombreuses opportunités de carrière dans ce domaine. Avec environ un million d'équidés et plus de 140 000 emplois en France, dont 66 000 en activité principale, le secteur équestre est un employeur important et diversifié.

Les métiers de l'élevage et du dressage

Les éleveurs jouent un rôle clé dans la reproduction et la sélection des chevaux. Ils choisissent les meilleurs étalons et juments pour obtenir des poulains aux aptitudes recherchées. Les dresseurs, quant à eux, interviennent dès le plus jeune âge des poulains, entre 18 mois et 4 ans, pour leur apprendre à porter une selle, à accepter un cavalier et à répondre aux ordres. Ces deux métiers demandent une grande connaissance du comportement équin et de solides compétences en équitation.

Les métiers des courses hippiques

Les courses de chevaux, qu'il s'agisse de galop ou de trot, emploient de nombreux professionnels. Les entraîneurs préparent physiquement et psychologiquement les chevaux aux compétitions en leur faisant suivre un programme d'entraînement spécifique. Les jockeys sont les sportifs de haut niveau qui montent les chevaux lors des courses. Ils doivent allier technique, tactique et sens du timing pour franchir la ligne d'arrivée en tête.

Les métiers des soins équins

La santé et le bien-être des chevaux sont au cœur de plusieurs métiers. Les vétérinaires équins sont les médecins des chevaux, chargés de les soigner, de les vacciner et de les opérer si nécessaire. Ils sont épaulés par des auxiliaires vétérinaires qui les assistent dans les soins courants. Les maréchaux-ferrants, eux, s'occupent des pieds des chevaux en parant leurs sabots et en posant des fers adaptés. Enfin, les palefreniers soigneurs veillent au confort quotidien des chevaux en les nourrissant, en entretenant leurs boxes et en les promenant.

Les autres métiers du monde équestre

Les moniteurs d'équitation

Passionnés de pédagogie et d'équitation, les moniteurs transmettent leur savoir aux cavaliers de tous niveaux dans les centres équestres. Ils doivent faire preuve de patience, de psychologie et de rigueur pour enseigner en toute sécurité.

Les selliers

Artisans du cuir, les selliers fabriquent et réparent les selles, filets, licols et tout l'équipement nécessaire à la pratique de l'équitation. Un métier qui allie habileté manuelle et connaissance pointue des besoins des chevaux et des cavaliers.

Que vous soyez attiré par l'adrénaline des compétitions, passionné par la relation homme-cheval ou désireux de prendre soin de ces animaux exceptionnels, les métiers du monde équestre offrent de belles opportunités de carrière. Une bonne formation, de la passion et un grand sens des responsabilités sont les clés pour réussir dans ce domaine exigeant mais ô combien gratifiant.

Les métiers de soins et de bien-être équin

les métiers avec les chevaux

Parmi les nombreux métiers liés aux chevaux, ceux axés sur les soins et le bien-être équin sont essentiels. Ces professionnels veillent à la santé, au confort et à l'épanouissement des chevaux au quotidien. Découvrons ensemble les principales professions de ce domaine, ainsi que les formations et compétences requises.

Vétérinaire équin : le gardien de la santé des chevaux

Le vétérinaire équin est un acteur clé dans le maintien de la santé et du bien-être des chevaux. Son rôle couvre un large éventail de responsabilités, de la prévention à la chirurgie en passant par les soins courants. Pour exercer ce métier, il faut être titulaire d'un doctorat en médecine vétérinaire, obtenu après 6 à 8 années d'études supérieures.

Au quotidien, le vétérinaire équin effectue des examens de routine, vaccine les chevaux, diagnostique et traite les maladies et les blessures. Il intervient également en cas d'urgence et pratique des chirurgies lorsque nécessaire. Ce métier exige d'être à l'aise avec les piqûres, le contact du sang, les odeurs et la souffrance animale.

Rémunération

Le salaire d'un vétérinaire équin varie en fonction de son expérience et de son lieu d'exercice. En moyenne, il peut gagner entre 2 500 et 4 000 euros bruts par mois en début de carrière.

Auxiliaire vétérinaire : le bras droit du vétérinaire

L'auxiliaire vétérinaire assiste le vétérinaire dans ses tâches quotidiennes. Il participe aux soins des chevaux, prépare les animaux pour les examens et les chirurgies, et gère les stocks de médicaments et de matériel. Pour devenir auxiliaire vétérinaire, il faut obtenir le titre d'auxiliaire vétérinaire qualifié (AVQ) ou d'auxiliaire spécialisé vétérinaire (ASV), qui se prépare en 1 ou 2 ans après le bac.

Rémunération

Selon la convention collective, le salaire minimum d'un auxiliaire vétérinaire échelon 4 (AVQ) est de 1 777,60 € bruts par mois, tandis que celui de l'échelon 5 (ASV) est de 1 890,72 € bruts par mois (au 1er janvier 2022).

Maréchal-ferrant : l'expert des pieds des chevaux

Le maréchal-ferrant est responsable de la santé des pieds des chevaux. Il taille et façonne les sabots, et pose des fers adaptés à chaque animal. Ce métier nécessite une formation spécifique, comme le CAP maréchalerie ou le Bac pro maréchalerie.

Un maréchal-ferrant doit être habile de ses mains, patient et à l'écoute des chevaux. Il travaille souvent en extérieur, dans les écuries ou sur les lieux de concours. La rémunération moyenne d'un maréchal-ferrant se situe autour de 2 000 euros bruts par mois.

Dentiste équin : le spécialiste des dents des chevaux

Le dentiste équin veille à la santé bucco-dentaire des chevaux. Il examine et soigne les dents, corrige les malpositions et extrait les dents si nécessaire. Pour exercer ce métier, il faut suivre une formation spécialisée après un diplôme vétérinaire ou de maréchalerie.

Un dentiste équin doit être minutieux, précis et capable de calmer les chevaux. Il se déplace généralement dans les écuries avec son matériel. Le revenu moyen d'un dentiste équin avoisine les 3 000 euros bruts mensuels.

Les métiers de l'entraînement et de la compétition

les métiers avec les chevaux

Les métiers liés à l'entraînement et à la compétition équine sont au cœur de l'univers des courses hippiques. Ils demandent une passion sans faille pour les chevaux, une grande rigueur et un sens aigu de la stratégie. Découvrez les rôles clés de ces professionnels qui accompagnent les chevaux vers la victoire.

Jockey : le pilote de haute voltige

Le jockey est le sportif de haut niveau qui monte les chevaux lors des courses hippiques. Son objectif : franchir la ligne d'arrivée en tête. Pour cela, il doit faire preuve d'une excellente condition physique, d'un sens tactique aiguisé et d'une parfaite symbiose avec sa monture. Les jockeys sont soumis à des contraintes de taille et de poids pour pouvoir exercer.

Si le métier de jockey ne nécessite pas de diplôme particulier, une solide expérience en tant que cavalier est indispensable. Le Galop 7 est souvent recommandé par les écuries. Les jockeys travaillent généralement comme indépendants et sont rémunérés au pourcentage des gains remportés en course. Les meilleurs d'entre eux peuvent gagner jusqu'à 50 000€ par mois.

Entraîneur : l'architecte de la performance

L'entraîneur est responsable de la préparation des chevaux en vue des compétitions. Il élabore les programmes d'entraînement en fonction des objectifs et du potentiel de chaque cheval. Son rôle est de développer leurs aptitudes physiques et mentales pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes en course.

Pour devenir entraîneur, une expérience significative dans le milieu des courses est requise. Beaucoup sont d'anciens jockeys. Un diplôme comme le BPJEPS spécialité activités équestres mention courses hippiques peut être un plus. Les entraîneurs sont rémunérés par les propriétaires des chevaux, avec un fixe et un pourcentage sur les gains en course.

Cavalier d'entraînement : le bras droit de l'entraîneur

Le cavalier d'entraînement, aussi appelé lad-jockey, travaille sous la direction de l'entraîneur. Il monte quotidiennement les chevaux à l'entraînement selon le programme établi. Son rôle est de préparer progressivement les chevaux à l'effort des courses, en développant leur endurance et leur vitesse.

Une forte expérience en équitation est nécessaire, avec au minimum un Galop 7. Le CAPA lad cavalier d'entraînement est également un atout. Les cavaliers d'entraînement sont salariés des écuries de course. Leur rémunération mensuelle brute se situe aux alentours de 1600€ en début de carrière.

Groom : le soigneur de l'ombre

Le groom, ou lad, est responsable des soins quotidiens des chevaux de course. Il veille à leur bien-être, leur alimentation et leur santé. Avant et après l'entraînement ou les courses, il prépare les chevaux (pansage, pose des protections...) et s'occupe du matériel (nettoyage, rangement...).

Si aucun diplôme n'est exigé, une formation comme le CAPA palefrenier soigneur ou lad cavalier d'entraînement est appréciée. Les grooms sont employés par les écuries de course ou les centres d'entraînement. Ils perçoivent généralement le SMIC, avec des primes liées aux performances des chevaux dont ils s'occupent.

Jockeys, entraîneurs, cavaliers d'entraînement et grooms travaillent main dans la main au quotidien. Leur passion commune du cheval et leur engagement sans faille sont les clés de la réussite dans ces métiers exigeants, où le dépassement de soi est une seconde nature.

Les métiers de l'élevage et de la reproduction équine

les métiers avec les chevaux

Les métiers de l'élevage et de la reproduction équine sont au cœur de la filière équine. Ils regroupent une diversité de professionnels passionnés qui œuvrent au quotidien pour assurer la pérennité et l'amélioration des races de chevaux. Zoom sur ces métiers essentiels qui allient savoir-faire, passion et proximité avec les équidés.

Les éleveurs, piliers de la reproduction équine

Les éleveurs sont les acteurs centraux de la reproduction des chevaux. Leur mission principale consiste à sélectionner les meilleurs reproducteurs et à organiser les rencontres entre étalons et juments. Ils supervisent ensuite la gestation des juments, veillent au bon déroulement des mises bas et prennent soin des poulains jusqu'à leur sevrage.

Le métier d'éleveur requiert de solides connaissances en génétique équine, en alimentation et en soins vétérinaires. La majorité des éleveurs sont titulaires d'un BTSA Productions animales spécialité élevage équin et valorisation des jeunes chevaux. Cette formation de niveau bac+2 leur confère les compétences techniques et managériales nécessaires à la gestion d'un élevage.

Responsables et assistants d'élevage, des métiers d'avenir

Aux côtés des éleveurs, les responsables et assistants d'élevage jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement des structures. Ils participent à toutes les tâches quotidiennes, de l'entretien des installations à la manipulation des chevaux en passant par la gestion administrative.

Selon une étude de l'IFCE, le secteur de l'élevage concentre près de 30% des emplois de la filière équine. Les besoins en main-d'œuvre qualifiée sont constants, avec des perspectives de recrutement favorables pour les jeunes diplômés. La rémunération moyenne d'un responsable d'élevage se situe autour de 2 000 € bruts mensuels, tandis qu'un assistant débutant peut espérer un salaire de 1 500 € bruts par mois.

MétierSalaire moyen
Responsable d'élevage2 000 € bruts/mois
Assistant d'élevage débutant1 500 € bruts/mois

Les métiers de l'élevage et de la reproduction équine offrent de belles opportunités aux passionnés souhaitant allier leur amour des chevaux à un projet professionnel d'avenir. Avec des formations adaptées et des perspectives d'emploi encourageantes, ces métiers séduisent un nombre croissant de jeunes attirés par l'univers du cheval.